Choix entre PFU et Barème progressif de l’impôt pour votre déclaration d’impôt 2019 (sur les revenus de 2018)


Devant ce sentiment d’injustice que crée l’imposition en France, vous êtes chaque année de plus en plus nombreux à vous demander comment réduire vos impôts, comment réduire votre pression fiscale.

 

Si vous avez des capitaux mobiliers, de l’immobilier, du foncier… qui vous ont permis de générer des revenus (coupons, dividendes, loyers…), vous aurez à cœur de faire en sorte que ces revenus nets soient le plus élevés possibles, ce qui sous-entend payer le moins d’impôts possible dessus.

La première chose à faire sera donc de déterminer, dans votre cas, au vu de votre situation civile, sociale, fiscale et financière le meilleur choix entre le prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), appelé aussi « Flat Tax », et le barème progressif de l’impôt.

Je vous invite à faire examiner votre situation fiscale par un professionnel pour vous aider à faire ce choix.

PFU ou Barème progressif de l’impôt (IR

Pour la première fois cette année, lors de votre déclaration fiscale, vous allez devoir choisir d’opter ou pas pour le barème progressif de l’impôt comme base de calcul de votre impôt sur le revenu pour vos revenus provenant de vos capitaux mobiliers, le PFU, étant le régime de droit commun depuis le 1er janvier 2018.

Dans la mesure où ce choix va s’appliquer sur l’ensemble de vos revenus relevant du PFU, vous devrez être particulièrement vigilant lors de votre déclaration et donc de votre choix.

 

Voici deux tableaux récapitulatifs, l’un concernant l’application du PFU sur l’assurance-vie et l’autre montrant l’incidence du choix du PFU ou l’IR pour les revenus des capitaux mobiliers :

1)     Assurance-vie et PF

2) Taux net d’imposition sociale et fiscale selon la TMI (Tranche Marginale d’Imposition) – Dividendes

 
En ce qui concerne les intérêts, l’option pour le barème progressif de l’impôt serait intéressante essentiellement pour les personnes non-imposées puisque dès 14% de TMI, en ajoutant la CSG, on arrive à un taux supérieur au PFU.

 

Par contre pour les dividendes, l’option serait intéressante jusqu’à 30% de TMI (voir tableau ci-dessus).

Toutefois, il convient d’avoir une démarche fiscale globale en tenant compte de l’ensemble de vos revenus issus du patrimoine financier pour pouvoir faire un choix éclairé.

Maintenant, quel est l’incidence de l’option au barème progressif de l’impôt sur le revenu concernant les plus-values.

L’abattement pour durée de détention et de cession au sein du cercle familial disparaît en cas d’application du PFU sinon en cas d’option pour l’IR, il y a un abattement de :

–         50% du montant de la plus-value réalisée ou de distribution perçue lorsque les actions, parts, droits ou titres sont détenus depuis au moins 2 ans et moins de 8 ans à la date de la cession ou de la distribution ;
–         65% du montant de la plus-value réalisée ou de distribution perçue lorsque les actions, parts, droits ou titres sont détenus depuis au moins 8 ans à la date de la cession ou de la distribution.

En ce qui concerne les titres acquis après le 1er janvier 2018, les abattements ne sont plus applicables même en cas d’option pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu et la CSG n’est plus déductible.

En optant pour le barème progressif, une personne non imposable sera exonérée d’impôt sur la plus-value mais devra quand même acquitter 17,2% de prélèvements sociaux.

Vous vous interrogez encore vis-à-vis de votre situation personnelle ? Alors contactez-moi sans attendre !